12 Juin 2016
Dans les rues de Manhattan
j'ai croisé des Mustang,
des Maserati
des convois de gros 4x4 noirs du FBi
déplacés (sirènes hurlantes)
pour accompagner
un VIP
déjeuner...
J'ai vu de désuètes calèches
pour promener
les touristes
et montrer en un tour de piste
tout ce qu'il faut regarder.
J'ai vu souvent
de longues limousines
attendre patiemment
devant des restaurants
ou des boutiques...
Dans les rues de Gottam city
j'ai vu aussi des voitures de police
passer à fond et piler pour interpeller
brusquement des passants:
On ne rigole pas
là-bas, avec la sécurité.
Et puis dans les rues moins bien fréquentées
(...)
j'ai vu une armée d'estropiés
non appareillés
rouler en fauteuils
déglingués...
Dans les parcs
remplis d'écureuils
j'ai aussi remarqué
de pauvres gens affamés
qui récupèrent discrètement
ce que les autres viennent juste de jeter.
Mais eux, je n'ai pas eu le cœur de les photographier.
Dans les rues de New York
j'ai vu -je l'avoue, un peu épatée-
ceux qui vivent près des nuages
et puis,
assez impressionnée,
ceux qui sont prisonniers de la cage.
© Hélène SF
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:-)
Faites-vous une très jolie journée
© Hélène SF
Edit du 21/12/19
Après ce voyage à NY, il y a trois ans, nous avons décidé de ne plus prendre l'avion pour nos loisirs car nous avons pris conscience de l'impact sur le climat de ces déplacements et nous trouvons égoïste de voyager ainsi au détriment de la vie future sur Terre. D'autant que de toute façon, nous n'aurions jamais eu assez d'une vie pour voir tout ce qui nous faisait envie dans le monde.
Voici une carte que j'ai pris le temps de faire récemment pour expliquer.
Il n'y a qu'une prise de conscience collective et des milliards de changements d'habitudes qui pourront essayer de limiter les dégâts.
Avant, on ne savait pas. Maintenant, nous savons. Comment pouvons-nous continuer ainsi?
Faites-vous une belle journée sans détruire ce qu'il reste de notre planète.
Hélène SF